Ce matin-là, j'avais ouvert les yeux en me demandant ce que je foutais là et surtout qu'est-ce que j'avais bien pu faire la veille. Un vieux maux de tête me rappela que j'avais fait la fête à n'en plus pouvoir la nuit dernière et que l'alcool ingurgité avait provoqué une sévère migraine. Mais ce n'était pas tant le mal de tête qui me dérangeait, c'était surtout l'endroit dans lequel je me réveillais. J’étais affalé dans un lit miteux, je décidais de me lever et d’ouvrir les volets de la chambre où je me trouvais, cette journée s'annonçait plaisante vu que le soleil était au rendez-vous et que l'atmosphère n'était pas si oppressante que ça malgré la chaleur étouffante de ces derniers jours.

Je me posai contre le rebord de la fenêtre essayant de me remémorer sa folle nuit. J’étais parti de chez moi ne supportant plus la présence de mon frère et ses provocations inutiles et depuis peu une rumeur courrait sur le fait que Damon et Elena se soit embrassée… J’espérais que ce soit des mensonges, mais au fond de moi je n’étais pas vraiment sur. J’étais parti avec des doutes et le seul moyen d’oublier tout sa… c’est l’alcool, ah oui le meilleur remède à la déprime ! Arrivé dans un bar, j’avais repéré tout de suite une jolie brune assise au bar, je m’étais approché d’elle et avais reconnu Héra, une jolie hybride que Klaus avait transformé. Depuis mon retour, je ne supportais plus la présence des hybrides, je n’avais plus à faire semblant de les apprécier, c’est ce qui s’était passé avec Alice, la seule avec qui j’avais eu plus d’affinité amicale, je lui avais proposé de se joindre à notre équipe, offre qu’elle avait refusé, trop loyale à Klaus, on s’était pris la tête comme chien et chat et depuis on ne s’adressait plus la parole. Je savais que celle-ci considérait Héra comme sa grande sœur, et c’est peut-être pour ça que j’avais gardé le contact avec elle, afin de blesser Alice ? Peut-être une des raisons, mais pas la seule, j’appréciais de plus en plus la compagnie d’Héra, elle arrivait à me détendre et me faire oublier mes soucis. Je m’étais posé à côté d’Héra, avait commandé deux whisky et nous avions commencé à parler de tout et de rien, comme dans nos habitudes. Et puis au fil de la soirée, nous en avions profiter pour faire un peu la fête. « On boit trois verres et on rentre! ». C'était ce que nous avions dit, mais une fois dans l'ambiance de la soirée, nous n'avions pas pu résister à l'appel du whisky. C’est comme ça, tous les deux nous ne pouvions nous empêcher de faire la fête ensemble !

[…]

Je me retournai vers le lit que j’avais délaissé quelques minutes, Héra m’observait, je retournai vers le lit, la fête n’était pas encore fini, en tout cas pas avec Héra et son caractère détonant ! Je posais mon regard sur son corps « Combien de verres j’ai bu ? ». Il espérait aussi ne pas avoir fait une victime de plus.